Nommé d’après le parfum éponyme de Serge Lutens, Iris Silver Mist évolue lui aussi comme un parfum, entre fleur et fumée, parfois fantomatique mais toujours vivant. 

L’album n’a pas commencé par la musique, mais par son absence. Lorsque la musique live a disparu pendant la pandémie, Jenny Hval s’est retrouvée avec un vide difficile à cerner et d’autant plus à combler, jusqu’à ce qu’elle soit attirée par les parfums. Sentir et collectionner, lire et écrire : elle a mis de côté la musique et s’est entourée des notes et des accords des parfums. Ce n’est que plus tard qu’elle a compris pourquoi : elle cherchait un autre moyen de sentir une présence, de combler le vide que la musique avait laissé derrière elle. Lorsqu’elle s’est remise à faire de la musique, chaque chanson était imprégnée d’odeurs.

La plupart des morceaux d’Iris Silver Mist ont été créés comme une mixtape, un flux continu d’idées. Avant d’être enregistrées, les chansons ont été interprétées comme de longues pièces changeantes, dans le cadre de la pièce interdisciplinaire I want to be a Machine. 

« Il s’agit de bouger », dit Jenny à propos de son album. Elle l’entend de manière symbiotique. Jenny Hval se déplace dans le son tandis qu’une chanson se meut en la suivante, elle se transforme dans la musique et son parfum fait de même.

Pour commander ou écouter l’album sur votre service de streaming préféré : https://jennyhval.ffm.to/irissilvermist