Laura Mvula © DR

Laura Mvula, SAGE, Faye Webster et Cola Boyy complètent la programmation 2018

Les quatre artistes assureront respectivement les premières parties des concerts de David Byrne, Keren Ann & Quatuor Debussy, Seu Jorge et MGMT.

Laura Mvula

En première partie de David Byrne mardi 3 juillet à 20h30 à la Philharmonie

Si la soul est toute sa vie, sa vie illumine aussi toute sa soul. C’est le jazz puis la pop qui firent dériver la native de Birmingham élevée au classique et au gospel vers sa destination finale : une nu-soul ouverte aux orchestrations pop. Paru en 2016, son dernier album, The Dreaming Room, se pare même d’influences caribéennes et des riffs magiques de Nile Rodgers sur le hit « Overcome ». Engagée, féministe, Laura Mvula s’est aussi signalée par une reprise futuriste du classique « Ready or Not » des Delfonics, à rebrousse-poil de la tranquille version des Fugees.

SAGE

En première partie de Keren Ann & Quatuor Debussy lundi 2 juillet à 20h30 à la Cité de la musique

Au début était Revolver, trio parisien du début des années 2000 qui n’aura vécu que le temps de deux albums, avec l’ambition de tutoyer les sommets de la pop anglo-saxonne. Deux albums et voilà le chanteur Ambroise Willaume qui change son fusil d’épaule. Quand ses guitares s’envolent du studio suite à un cambriolage, le piano l’accueille pour composer les titres de son projet SAGE. Ambroise y parfait une formule de chanson lyrique chantée en anglais, idéalement enrobée d’électronique avec Benjamin Lebeau du duo The Shoes à la production de son album sobrement intitulé Sage. Deux ans plus tard, son successeur, Paint Myself, marie de façon impressionnante l’évidence d’Elton John à la liberté de Debussy.

Faye Webster

En première partie de Seu Jorge The Life Aquatic – Tribute to David Bowie avec l’Orchestre national d’île-de-France dimanche 8 juillet à 20h30 à la Philharmonie

Le rock indé de Faye Webster laisse percer des influences bluegrass à travers des notes de violon ou un accord de guitare slide, tandis son filet de voix laisse entrevoir une grande détermination. Sa liberté, elle la tire de ses accointances avec le rap et le R’n’B, elle qui s’avoue fan de la défunte chanteuse Aaliyah et a fait ses premières armes en reprenant « Prototype » d’OutKast à la guitare électrique. Ou comment être née dans la nouvelle capitale du rap US lui a permis de catapulter l’esprit folk dans le XXIe siècle.

Cola Boyy

En première partie de MGMT mercredi 4 juillet à 20h30 à la Philharmonie

Natif d’Oxnard (Californie), Cola Boyy est repéré lors d’un de ses concerts à Los Angeles par Record Makers, le label français de Sébastien Tellier. Musicien et chanteur autodidacte, Cola Boyy baigne dans une culture métisse de la musique : descendant des Ghetto Brothers, il est tout autant inspiré par l’énergie funk et disco des clubs Studio 54 et Paradise Garage, que par la poésie et les harmonies de son idole Paul McCartney. Black Boogie Neon, son premier EP prévu pour septembre 2018, rassemble ces influences autour de cinq titres fun et funky.

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