Sampa The Great / Obongjayar
La Grande salle Pierre Boulez, le Studio et la Salle de conférence (Philharmonie) sont équipés d’une antenne à haute fréquence.
Les personnes en situation de handicap visuel peuvent demander à être placées le plus près possible de la scène. Le programme de salle en format Word peut être envoyé quelques jours avant le concert, sur demande préalable.
Prêt de matériel (contre une pièce d'identité) aux différents accueils et vestiaires : fauteuils roulants, sièges-cannes, boucles magnétiques « tour de cou », jumelles, lunettes de télévision, monoculaires, loupes, casques anti-bruit.
Vous rencontrez des difficultés d'orientation ou de mobilité, un volontaire du service civique peut vous accueillir (sur rendez-vous).
Renseignements : handicap@philharmoniedeparis.fr
Hybridations et mélanges ultra contemporains avec le chanteur londonien Obongjayar, qui frotte la soul à l’afrobeat de son Nigeria natal, et la rappeuse zambienne Sampa the Great, nouvelle star à l’assaut des frontières entre hip-hop, r’n’b et Zamrock.
1/ Obongjayar
Avant même d’être frappé par l’élégance d’une soul aux mille et une nuances, c’est la voix souple, sensuelle et légèrement voilée, qui impressionne en premier lieu sur Some Nights I Dream of Doors, premier album du Londonien Obongjayar. Elle irradie tout au long de ces douze titres où résonnent le meilleur du r’n’b, de l’électro et de l’afrobeat, héritage direct du Nigeria où Steven Umoh, de son vrai nom, est né et a passé les dix-sept premières années de sa vie, avant de s’installer à Londres. Épicentre d’une jeune et bouillonnante scène hip-hop et jazz, la capitale anglaise est le terrain de jeu idéal pour l’artiste : rencontres et amitiés irriguent sa musique au fil des EP et collaborations (notamment avec sa grande amie Little Simz) jusqu’à ce premier album, salué par la critique comme une réussite éblouissante et le véritable coup d’envoi d’une aventure qui s’annonce passionnante.
2/ Sampa the Great
Née en Zambie et élevée au Botswana, Sampa Tembo a traversé les océans pour étudier la musique et se former au métier d’ingénieure du son. En Californie d’abord, en Australie ensuite, où la jeune femme pose les bases d’une discographie spectaculaire. Ses deux premières mixtapes l’imposent d’emblée comme un talent à suivre, pour qui mélanger hip-hop, soul, jazz, gospel et reggae semble une évidence. The Return, premier véritable album publié en 2019, saisit par sa production ample et le flow puissant de la rappeuse. Affleurent des influences d’Afrique australe, que Sampa the Great incorpore encore davantage dans As Above, So Below en 2022, incroyable creuset où se rencontrent les styles et les langues, les polyrythmies et les harmonies vocales, les invités (Joey Badass ou Angélique Kidjo) et les clins d’œil au Zamrock, mélange de musique traditionnelle zambienne et de rock psychédélique né dans les années 1970.