José González joue "Veneer"
1re partie : Blumi
La Grande salle Pierre Boulez, le Studio et la Salle de conférence (Philharmonie) sont équipés d’une antenne à haute fréquence.
Les personnes en situation de handicap visuel peuvent demander à être placées le plus près possible de la scène. Le programme de salle en format Word peut être envoyé quelques jours avant le concert, sur demande préalable.
Prêt de matériel (contre une pièce d'identité) aux différents accueils et vestiaires : fauteuils roulants, sièges-cannes, boucles magnétiques « tour de cou », jumelles, lunettes de télévision, monoculaires, loupes, casques anti-bruit.
Vous rencontrez des difficultés d'orientation ou de mobilité, un volontaire du service civique peut vous accueillir (sur rendez-vous).
Renseignements : handicap@philharmoniedeparis.fr
José González joue “Veneer”
L’auteur compositeur suédois José González célèbre les 20 ans de son premier album, dont le succès surprise consacra le retour d’un folk intemporel, à la fois rêche et touchant.
Enregistré dans la solitude d’un appartement de Göteborg avec pour seule compagne une guitare acoustique, Veneer n’était pas forcément destiné au large succès qui a fini par lui tendre les bras. C’est la mise en lumière tardive de sa reprise du « Heartbeats » de The Knife qui ouvrit à l’album le chemin des hit-parades, deux ans après sa sortie. Un public plus large découvrait ces chansons courtes et délicatement mélodieuses, portées par une voix sans âge et un jeu de guitare libre et chaleureux, ouvert au souvenir de la bossa. Des chansons radicales et modernes dans leur simplicité, qui marquaient le début d’un chemin passionnant pour José González, arpentant des contrées plus électriques avec son groupe Junip mais revenant régulièrement au dénuement du jeu en solo. C’est l’un de ces précieux retours aux sources que le Suédois offrira pour cette soirée exceptionnelle, où défileront les chansons de son premier album mais aussi quelques autres classiques de son cru et des reprises.
Première partie : Blumi
Une poignée de chansons répartie sur deux EP ont suffi à faire de la musicienne franco-britannique Blumi l’un des beaux espoirs d’une pop délicate en constante réinvention.
Avant de s’affirmer seule aux commandes de chansons sophistiquées, Emma Broughton a longtemps mis au service des autres sa voix sublime et ses talents de multi-instrumentiste. On a ainsi pu la croiser aux côtés de Bon Iver et Feist, aux chœurs, ou encore des musiciens parisiens Thousand, Orouni et Olivier Marguerit, une famille de cœur qui l’a encouragée à occuper le devant de la scène. Un mouvement qui fait déjà merveille, avec deux EP très remarqués signés Blumi, I Know About You (2021) et there is no end in me (2022) où se déploie une écriture ample et élégante. Souplesse du chant, beauté des mélodies et précision des arrangements (claviers, flûte et guitare, acoustique et électronique) sonnent comme la promesse d’un avenir radieux.