Avec, bien sûr, des contraintes et des limites, des incertitudes, des absents. Il a fallu faire avec ; il a fallu faire sans. Mais les artistes savent cela : les contraintes et les limites sont le ferment des œuvres les plus libres, les plus belles, la chance à saisir pour s’affirmer et affiner son propos.

Cette année, Days Off est là où il doit être : aux côtés des artistes les plus singuliers, des fortes personnalités et des créations sans frontières.
  Ce sera le moment et l’endroit où les nouvelles voix s’épanouissent (Yseult, Lianne La Havas) et où de nouvelles voies se dessinent. Avec un dialogue entre les genres musicaux que Days Off a toujours impulsé et accueilli, qui sera particulièrement fécond : Hania Rani et Portico Quartet présenteront leur nouvel album respectif, aux frontières du jazz et des musiques contemporaines, Para One célébrera son retour sur scène et sur disque avec un projet au carrefour d’influences multiples, tandis que l’Orchestre de Paris, Katia et Marielle Labèque donneront la première mondiale du concerto pour deux pianos de Nico Muhly. Mais c’est aussi à une conversation entre les époques et les générations que nous vous convions : Arandel et ses invités revisiteront Bach tandis que Christian Löffler réinventera les mélodies de Chopin ou Beethoven à l’aune d’une électronique délicate. L’Ensemble Social Silence se réappropriera quant à lui le mythique Music for Airport de Brian Eno et un collectif mené par H-Burns reprendra Leonard Cohen. Enfin, la danseuse Stéphanie Janaina et le musicien Nicolás Jaar proposent avec ¡miércoles! une performance immersive unique et intense.

Un vent de liberté pour effacer les distances que nous avons dû prendre ces dix-huit derniers mois.